La Première fois que je me rends au Parc des Princes voir un match du PSG, j’ai huit ans et je suis trop petite pour bien voir ce qu’il se passe sur le terrain. C’est mon grand-père qui m’emmène, il me décrit tout ce qu’il se passe sur le terrain.
Devenue photographe, c’est exactement vingt ans après que je pose mon regard sur les supporters de cette même équipe. J’ai envie de montrer leur diversité, dans le stade et en dehors. Loin du cliché du supporter criant et gesticulant, ceux et celles que je photographie posent, ils sont conscients de l’appareil photo. Les attitudes sont apaisées, silencieuses, proches du religieux dans certaines images.