Les musées abondent de nus masculins possédant les attributs physiques qui depuis l’Antiquité sont considérés comme représentatifs de la masculinité.
Ils s’offrent sans pudeur aux regardeurs.
La froideur des marbres et des bronzes n’enlèvent en rien l’érotisme des corps. Mais, lorsque l’œil un peu trop curieux s’aventure en bas du ventre...
Le membre brille par son absence.
Dans ma série Les Chefs-d’œuvre du musée du Louvre le geste est transgressif, il désacralise les chefs-d’oeuvre et met en valeur le paradoxe du canon grec de la virilité.