Installation sonore - Portraits noir et blanc - Aiguilles entomologiques
Ce travail existe également sous forme de livre d'artiste auto-édité.
"la Poésie de la canaille malheureuse" c'est ainsi qu'Albert Londres surnomme le tatouage en 1923.
Phénomène à la fois sociologique, esthétique, érotique, anthropologique et psychologique, le tatouage reste aujourd'hui encore sulfureux malgré une certaine démocratisation.
Les porteurs d'encre inconnus jusqu'au moment de la prise de vue sont invités à se déshabiller dans le studio photographique et à raconter leurs "bouzilles".
Douleurs physiques, cicatrisations plus ou moins réussies, passé que l'on aimerait oublier ou au contraire moments qui se veulent indélébiles s'entremêlent comme des motifs.
Vue d’exposition, Palais de l’archevêché, Arles, juin 2016